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Grain par Grain Caroline ledédenté

Jura Bugey Savoie
Description : « Moi, le Bugey, je n’en avais jamais entendu parler ! Pourtant, quelle finesse, quels profils aromatiques ! J’ai pris une claque dès mes premières gorgées ! Je m’y suis intéressée de plus près, j’ai compris que j’avais découvert des vins qui me plaisaient énormément. » Caroline Ledédenté, vigneronne à Artemare, Bugey En effet, cette région sauvage et enclavée est difficile à appréhender. Ici, vivent en harmonie de nombreux cépages locaux tels que l’Altesse, la Jacquère, la Molette, la Mondeuse blanche, mais aussi des Pinot gris, des Aligotés, des Chardonnays pour les blancs. Pour ce qui est des rouges, vivent tout autant en harmonie des Mondeuses, des Gamays et des Pinots Noirs. Quant aux Poulsards, ils aiment compléter pinots noirs et gamays pour l’élaboration des rosés. Ce que l’on apprécie avec le Bugey, c’est un style de vin porté par de belles acidités, enrobées de jolies expressions aromatiques tout en étant relativement peu alcoolisés ! On ne s’en doute peut-être pas, mais 60% de la production concerne des vins effervescents ! Certes en méthode traditionnelle, c’est-à-dire un processus similaire aux crémants et autres champagnes comprenant une deuxième fermentation en bouteille. Pour plus d’éléments techniques, sachez que la prise de mousse est de 9 mois minium pour les Bugey Brut et de 12 mois pour les Bugey Montagnieu Brut. Avec 30% de la surface totale du Bugey en viticulture biologique, un dynamisme enthousiasmant se perçoit, notamment au sein de la nouvelle génération. Et heureusement, car le Bugey déplore un nombre plus important de départs à la retraite que d’installations de jeunes repreneurs. Anne-Sophie Bonnard nous raconte en effet qu’il y a à peine 8 ans, l’avenir était sombre pour la région. Son père et son oncle ont créé le domaine Bonnard en 1988, s’inscrivant dans les pas d’une famille paysanne installée depuis toujours dans le Bugey, le grand-père d’Anne-Sophie pratiquant la polyculture avec 1ha de vignes, de quoi faire un vin de garage à partager avec les copains. Si au domaine installé à Crept (dans l’aire d’appellation Montagnieu), on y a toujours cru, cela ne bougeait pas beaucoup dans la région, les voisins arrêtaient leur activité, il n’y avait pas de repreneurs, le respect de l’environnement était loin d’être une priorité, la notoriété était difficile à construire. Et puis le vent a tourné. Les consommateurs ont commencé à rechercher des vins avec une identité locale forte, ils aiment les vins frais et sans trop d’alcool, les vins bio et nature. Avec ses cépages autochtones, son foncier accessible attirant la jeune génération qui peut travailler proprement grâce aux parcelles isolées et souvent d’un seul tenant, sa roussette et à sa mondeuse qui atteignent de belles maturités sans trop d’alcool, faisant du réchauffement climatique une menace moins imminente que dans d’autres régions, le Bugey a désormais le vent en poupe ! Les sommeliers comptent d’ailleurs pour beaucoup dans cette nouvelle notoriété, ils goutent les vins du Bugey, les mettent à leurs cartes en faisant de la pédagogie autour de ces vins identitaires et il y a une vraie mise en avant avec de belles cuisines. Caroline dans son chaiDans cette nouvelle génération de repreneurs, on trouve notre parisienne et ingénieure, Caroline Ledédenté qui nous parle de son arrivée dans ce coin méconnu : « Pendant deux ans, je me suis mise à rencontrer de nombreux producteurs, j’avais tellement de questions à leur poser. Tout m’attirait dans leur démarche ! Jusqu’en 2017, j’ai continué mes rencontres et mes visites, j’ai compris que je souhaitais moi aussi faire du vin ! Après des recherches et des discussions, je me suis orientée en BTS à l’école de Montmorot, dans le Jura, un ami qui l’avait faite aussi pour sa reconversion, m’a encouragée et j’ai eu mon diplôme, mention Biologique ! Avec beaucoup de terrain, de supers outils pour démarrer et un accueil incroyable ». Et oui, « Mention Biologique », un vrai virage novateur dans la formation viticole. Comme Caroline, de plus en plus de producteurs prolongent cette philosophie de travail dans leurs chais, et apprécient l’élaboration des fameux effervescents par la méthode ancestrale ; c’est-à-dire laisser une fermentation démarrer naturellement, qui s’arrêtera avec les basses températures hivernales, le vin est alors mis en bouteille et poursuivra sa fermentation au printemps, avec une durée de prise de mousse minimum de 2 mois. C’est le cas du chardonnay « Psssit Tac », de Caroline, sans intrants, en Vin de France, comme le reste de sa production. Ils sont d’ailleurs nombreux à expérimenter des méthodes qui font sortir leurs vins des AOC. S’affranchir des codes pour plus de liberté, c’est parfois gage d’un style de vin plus en phase avec leurs personnalités, plus marqué d’une identité bien singulière.
Résumé : Tout ça 2019

Les vins de Grain par Grain Caroline ledédenté

Produit épuisé
Table 2020 Grain par Grain

Grain par Grain Caroline ledédenté

Vin Blanc - Jura Bugey Savoie - 75cl

22,00 €

Produit épuisé
Grain de minuit 2020 Grain par Grain

Grain par Grain Caroline ledédenté

Vin Blanc - Jura Bugey Savoie - 75cl

26,00 €

Produit épuisé
Prend'Ler 2020 Grain par Grain

Grain par Grain Caroline ledédenté

Vin Blanc - Jura Bugey Savoie - 75cl

24,00 €

Produit épuisé
En pleine nature 2021 Grain par Grain

Grain par Grain Caroline ledédenté

Vin Rouge - Jura Bugey Savoie - 75cl

24,00 €

Produit épuisé
Le vin de la tribu 2021 Grain par Grain

Grain par Grain Caroline ledédenté

Vin Blanc - Jura Bugey Savoie - 75cl

24,00 €

Produit épuisé
JaJa 2020 Grain par Grain

Grain par Grain Caroline ledédenté

Vin Blanc - Jura Bugey Savoie - 75cl

21,00 €

Produit épuisé
Grain de minuit 2021 Grain par Grain

Grain par Grain Caroline ledédenté

Vin Blanc - Jura Bugey Savoie - 75cl

32,00 €